
L’industrie électronique compte 1100 entreprises hautement spécialisées et qualifiées, et représente 200 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects (bien au-delà en intégrant l’ensemble des emplois associés aux acteurs du logiciel embarqué). Son chiffre d’affaires s’élève à 15 milliards d’euros.
Transversale et incontournable pour réussir la révolution numérique et la transition énergétique française, l’industrie électronique constitue le véritable socle industriel d’un monde toujours plus intelligent et connecté. Elle se place au coeur de la dynamique industrielle française et représente un vecteur important de la compétitivité de l’industrie. Elle constitue par ailleurs une des clefs de voute de la souveraineté stratégique et économique nationale, permettant d’assurer notre indépendance technologique.
Pour Thierry TINGAUD : « La signature de ce Contrat constitue un moment très important pour notre filière et marque une véritable reconnaissance de son rôle stratégique et des enjeux qui y sont associés. Elle est l’aboutissement d’un travail ambitieux et collectif de l’ensemble des composantes de l’industrie électronique, tout au long de la chaîne de valeur : fabricants de composants, d’équipements de test & mesure et de production électronique, sous-traitance, distribution industrielle et entreprises développant des systèmes et des logiciels embarqués. Cette filière permet d’adresser les marchés destinés à soutenir le développement de l’électronique dans l’automobile, mais aussi le marché de l’industrie électronique du futur, la santé, l’aéronautique et aussi de répondre à tous les autres enjeux sociétaux ».
« Cette mobilisation de toutes les forces vives de l’industrie électronique est le moteur du succès de la filière, dont dépendra la réussite de l’industrie française toute entière et son rayonnement à l’échelle mondiale » complète Vincent BEDOUIN.
Structuré autour de six leviers d’action, le Contrat signé ce jour a pour ambition de rendre l’industrie électronique encore plus performante et, compte-tenu de son caractère pervasif, d’entraîner l’ensemble de l’industrie française dans la voie de la modernisation.
Parmi les priorités identifiées :
1. Maîtriser les technologies clés :
- Plan Nano2022 :